RÉSUMÉ
nous constatons :
⦁ une augmentation de l’amplitude sous-astragalienne (en pronation) dans toutes les phases du pas.
⦁ Une diminution significative de l’amortissement.
⦁ Une diminution de l’économie d’énergie en fin de pas (diminution du verrouillage du pied).
En somme, la semelle orthopédique « passive» inhibe le travail musculaire et crée à la longue un excès d’amplitude en pronation de l’articulation sous-astragalienne durant la marche.
⦁ Augmentation de l’amplitude sous-astragalienne dans toutes les phases du pas.
⦁ Diminution significative de l’amortissement
⦁ Moins bonne économie d’énergie en fin de pas
CRITIQUES :
- La population étudiée est jeune et non pathologique.
- Une population plus importante ferait peut-être varier certaines données, les rendant significatives ou pas.
- Les capteurs sont placés sur une référence de palpation de l’articulation sous-astragalienne en position neutre. Cette référence dépend donc de la palpation du thérapeute.
- Les tests ont étés effectués 48 heures après le retrait du port des
semelles dans les chaussures. Ce retrait nous a semblé nécessaire afin que les muscles des pieds se réhabituent à la marche sans
semelle.
- Le port de chaussures est différent d’un enfant à l’autre. Par contre, les parents ont acheté des chaussures en suivant les critères proposés.
- La vitesse de marche du patient n’est pas toujours reproductible. La même vitesse de marche a été imposée pour tous les enfants. Ce facteur pourrait peut-être perturber les enfants qui n’ont pas une marche de croisière identique ?