Qu’est-ce que la proprioception ?
La
proprioception est la représentation que se fait notre cerveau de notre corps dans l’espace. C’est en quelque sorte une cartographie de notre corps qui est en permanence remise à jour en fonction des stimulations effectuées ou non. On pourrait imaginer que chaque segment de notre corps est formé de nombreux
GPS qui informent notre cerveau 24h/24 des différents trajets, contraintes, stimuli ou inactivité effectués.
Le cerveau est donc informé chaque seconde de comment notre corps peut se repérer dans l’espace par rapport à des obstacles.
Pour une proprioception optimisée, on a besoin de tous nos sens. Certaines entrées proprioceptives sont essentielles à optimiser pour que le corps se repère parfaitement. Les principales sont les pieds, les yeux, la mâchoire, l’oreille interne… Il est important de tester chaque entrée pour éviter que les informations de nos nombreux GPS soient fausses et perturbent le bon fonctionnement dynamique de notre corps dans l’espace. Pour ce faire, il suffit d’effectuer un
bilan postural OPS. Ce dernier va
rechercher les perturbations proprioceptives et biomécaniques de la posture en statique et en dynamique. Il peut ensuite être proposé des traitements rééducatifs selon les stimulations nécessaires :
activateurs buccaux,
activateurs plantaires,
activateurs posturaux, activateurs oculaires,
thérapies manuelles orthokinésiques,
exercices,
étirements…
Pourquoi est-il si important de corriger un trouble postural ?
La proprioception permet une précision dans nos
gestes du quotidien. Une personne qui n’est pas capable de placer correctement
son pied par rapport au sol, son propre corps et l’environnement observé visuellement (obstacles) de manière inconsciente et réflexe créera des compensations et des microlésions qui s’amplifieront avec le temps. La marche et les mouvements effectués au quotidien ne seront plus économiques pour
l’organisme. Un déplacement naturel et automatique tel que la marche coûtera cher en dépense énergétique et occasionnera de plus en plus de fatigue. La personne bougera de moins en moins et verra ses capacités musculaires et proprioceptives s’amoindrir de plus en plus. C’est ce cercle vicieux qu’il faut éviter. Chaque geste du quotidien : prendre une casserole dans un placard, se déplacer entre du mobilier, appuyer sur un interrupteur…occasionneront une fatigue qui sera liée aux nombreux réajustements posturaux.
Un trouble postural stato-dynamique peut à la longue entraîner, de manière inconsciente, de l’anxiété, du stress susceptible d’engendrer une plus grande fatigue chronique.
Une posture qui n’est pas équilibrée en raison d’une proprioception altérée peut entraîner des douleurs au niveau du dos, des genoux, des pieds, de la nuque…
Les problèmes d’alignement et d’asymétries corporelles sont source de contraintes mécaniques qui peuvent être responsables, à moyen et long terme, de douleurs chroniques.
Travailler sa proprioception peut donc être bénéfique pour :
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Entretenir et améliorer la fonction motrice du corps.
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Économiser son énergie et réduire la fatigue.
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Réduire l’anxiété et le stress.
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Prévenir les douleurs.
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Prévenir les pertes d’équilibre (chute).
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Améliorer les performances sportives.
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Améliorer la posture
Quand faut-il effectuer des exercices pour travailler sa proprioception ?
Il faut bouger pour entretenir et stimuler sa proprioception, mais pas pour tous d’emblée. À quoi bon forcer un corps qui ne fonctionne pas de la bonne manière et qui s’aggrave à chaque mouvement effectué ! Une problématique rencontrée dans les déficiences posturales importantes. C’est pour cette raison qu’il est préférable d’effectuer un
bilan postural OPS anticipativement pour réajuster les éléments perturbateurs. Ce n’est qu’une fois qu’ils seront corrigés que les
exercices proprioceptifs et musculaires pourront être optimaux.
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