Par
lombalgie, on visualise l'image douloureuse d’une zone délimitée en haut par l'horizontale qui passe par D12, et en bas par le pli des fesses. On parle de
lombosciatalgie si la
douleur touche également le
membre inférieur.
Si l'
étiopathogenèse du problème est très vaste, il existe également de nombreuses
méthodes d'intervention, qui peuvent inclure le traitement pharmacologique, l'approche manuelle, l'utilisation d'appareils d’électrothérapies, l'utilisation d'exercices pour tonifier les muscles faibles, les traitements orthopédiques…
Le
choix du traitement répond à de nombreuses variables, qui peuvent être liées au type de pathologies, au type d'équipements disponibles, à l'état d'
inflammation du tractus affecté, etc.
Comment fonctionne le corps humain ?
Le corps humain est une structure articulée qui s'adapte passivement, activement et de manière autonome à diverses conditions. La structure mécanique est composée d'éléments d'étanchéité rigides (
os), élastiques-dynamiques (
ligaments et fascias) et dynamiques (
muscles); tous corrélés pour former un système biodynamique complexe.
Les structures du corps humain obéissent aux lois de la physique, telles que celles de l'équilibre statique et dynamique, des leviers et des fluides. La structure de notre posture étant adaptable, nous disposons d’un système de contrôle qui nous permet de compenser dans des limites définies pour chaque personne. Dès qu’elles sont dépassées, les douleurs font leurs apparitions.
Les principaux éléments de contrôle de la posture sont : les yeux, la bouche, les pieds et le vestibule.
Il est bien connu que les pieds interagissent sur le bassin et les vertèbres lombaires par actions fasciales, proprioceptives et articulaires. En tant que fondations, ils assurent l’équilibre de corps entier. Le moindre dérèglement peut tout perturber au niveau postural. En dynamique, ils interviennent aussi pour amortir les chocs, faciliter la propulsion et assurer l’équilibrage dynamique de la posture.
Les yeux, les mâchoires et l’appareil vestibulaire (oreille interne) interviennent dans l’équilibre du port de tête et par ce fait du haut du corps.
Le diaphragme est un muscle dont on parle peu en tant qu’élément susceptible de favoriser des lombalgies. Le
diaphragme est un muscle asymétrique qui sépare la
poitrine de l'abdomen.
C'est le principal
muscle lié à la respiration. Sa forme ressemble à celle d'un dôme et est formée d'une partie tendineuse centrale, communément appelée « centre phrénique », et d'une partie musculaire vertébrale (costale et sternale). Le premier est constitué de deux faisceaux volumineux de
fibres : respectivement le pilier droit qui s'adapte sur les
disques intervertébraux L1-L2 et L2-L3 et parfois L4, et le pilier gauche qui s'adapte sur les disques L1-L2 et L2-L3. La partie costale prend naissance sur la face interne des six dernières
côtes et sur les arcades aponévrotiques qui rejoignent les sommets des 10e, 11e et 12e
côtes et qui sont insérées sur
le nerf phrénique. La partie sternale est constituée de deux faisceaux musculaires dérivant de la face postérieure du processus typhoïde, qui se terminent toujours au centre phrénique.
Lorsqu'une inspiration est déclenchée, le diaphragme se contracte et son dôme s'abaisse jusqu'à trouver la résistance des viscères et du
tendon suspenseur du diaphragme. Cela déclenche une dépression à l'intérieur du coffre qui favorise l'entrée d'air dans celui-ci. Inversement, lorsque le diaphragme se détend et monte vers le haut, le mécanisme expiratoire se déclenche.